I first wrote about the Saint-Ouen flea market back in 2013. Few things have changed for me since then, I still don’t go there nearly as often as I should, it’s still mostly expensive and I still find it’s probably the most inspiring place in Paris. The collages created by the infinity of things on display is just an infinite source of wonder to me. I love that it’s bottomless, that I’m only ever scratching the surface, that if I wanted to, I could step into that stall and look at one hundred embroidered handkerchiefs. As a creative, I find it somehow reassuring. I actually always have a hard time believing this place still exists, and that it is so big, since nowhere have I seen anything of that scale. It could be thought of as an illusion really, because who would believe that behind the Porte de Clignancourt and its crowded market filled with the most horrendous merchandise lies a village of sorts, with old antique dealers having coffee and endless alleys filled the brim with treasures…
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To go there you have to stop at the Porte de Clignancourt metro station, cross the périphérique and try to bypass the “made in China” market to finally reach the rue des Rosiers where everything starts. There’s a lot of different markets, you have to explore! It’s supposed to be opened on week-ends and Mondays but sometimes the shop’s schedules get a little bit mysterious. There’s always some good stuff open though, so don’t worry. To get more details, the website.Mon premier article sur les puces de Saint-Ouen date de 2013. Finalement, peu de choses ont changé depuis, je n’y vais toujours pas assez souvent à mon goût, ça me semble toujours globalement assez inabordable, et c’est toujours pour moi l’endroit le plus inspirant de Paris. Les collages, fortuits ou non, créés par l’infinité des objets présentés reste pour moi une formidable source de satisfaction. J’adore le fait que l’endroit semble avoir des ressources infinies et cette impression de juste effleurer la surface à chaque fois, de savoir que si le cœur m’en disait, je pourrais rentrer sur ce stand et regarder un à un les centaines de mouchoirs brodés qui s’y empilent jusque au plafond. Créativement, tout cela me semble très rassurant. J’ai d’ailleurs toujours un peu de mal à croire que cela existe encore, et dans de telles proportions, car je n’ai jamais rien vu de tel ailleurs. On serait tenté de penser que tout cela n’est qu’une illusion, d’ailleurs, car qui pourrait croire que derrière l’austère Porte de Clignancourt et son marché bondé où la pire marchandise s’échange au son d’une musique assourdissante se cache un village où les antiquaires boivent leur café tranquillement à l’orée d’allées où s’alignent des siècles de trésors…
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Pour s’y rendre il faut donc s’arrêter au métro Porte de Clignancourt, traverser le périphérique et prendre soin de contourner le marché avant d’arriver au début de la Rue des Rosiers, où tout commencer. Il y a plusieurs marchés dans le marché, chacun avec leur spécialité et leur type de clientèle. Le gros de l’activité se passer le week-end et le lundi, mais les horaires d’ouverture de certains stands relèvent parfois du mystère….
Plus de détails sur le site officiel.